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FFF/Le Rêve brisé de Paul…

FFF/Le Rêve brisé de Paul…

LE REVE BRISE DE PAUL

Voici la mésaventure du joueur Paul, issu de la génération 2002, sorti du centre de l’A.J Auxerre le 31 mai dernier et ce dans le cadre de choix stratégiques, de la part de sa famille et de ses représentants, dus à son âge.
Si ses agents ont pu lui trouver plusieurs essais, le premier fut le bon puisqu’en raison de ses nombreuses qualités footballistiques et athlétiques, le club de Valence, en Liga espagnol, lui proposa
un contrat professionnel.

En considération de la réglementation FIFA selon laquelle chaque club formateur ayant été intégré par un joueur à compter de ses 12 ans est en droit de se voir verser des indemnités de formation en cas de signature d’un contrat professionnel à l’étranger, Paul en a fait l’amère expérience.
En effet, cette réglementation, qui à l’origine est un bienfait pour les clubs ayant participé à l’apprentissage et au développement sportif du joueur, s’avère à double tranchant :
Dans le meilleur des cas, en cas de signature, cela récompense les clubs formateurs et c’est souvent une très belle histoire. Néanmoins, pour des joueurs à la maturité plus tardive, bloqués jusqu’à leurs 23 ans avec des indemnités qui se cumulent d’année en année cela représente un frein pour rebondir.

On ne parle pas ici de joueurs qui rejoignent de très grands clubs pour signer leurs premiers contrats professionnels mais de joueurs qui ont été rejetés de centres de formation ou qui ont
cheminé dans des clubs amateurs et qui peuvent espérer grâce à leur travail pouvoir vivre de leur passion.
Ce qui est arrivé à Paul est déjà arrivé à d’autres joueurs à qui des clubs de pays de l’Est ou encore de 2ème division italienne ou espagnol se sont intéressés mais qui ne pouvaient économiquement pas envisager de payer 300, 400, 500k euros pour être les accueillir et affiner leurs talents.
Dans un marché où les transferts de ce type ne se font déjà pas chez les joueurs professionnels, il n’est pas concevable de faire ces investissements sur des joueurs qui n’ont pas encore prouvé et qui
doivent souvent s’adapter et parfaire leur formation.
En l’espèce, Paul était passé par cinq clubs, quatre amateurs et un professionnel.
S’il est à noter le comportement plus qu’honorable du club professionnel, dans la situation expliquée ci-après, il en fut tout autre pour les clubs amateurs de la région parisienne d’où le joueur est issu.
Comme évoqué, les indemnités de formations étaient très élevées (entre 250 et 300K), le club de valence, qui ne s’est pas opposé au versement de cette somme, souhaitait uniquement en différer le paiement sur la base d’un nombre de match minimum fait par le joueur avec le groupe pro.
Des négociations ont été entamées en ce sens auprès des différents clubs par les représentants du joueur. Ces derniers se sont heurtés aux refus de trois des clubs amateurs s’étant concertés pour
préférer égoïstement leurs intérêts personnels en souhaitant toucher immédiatement ces sommes plutôt que de laisser une chance au joueur d’avoir un avenir dans un grand club d’Europe.
Malgré de nombreux échanges téléphoniques pour tenter de leur faire entendre raison afin de ne pas gâcher l’avenir de Paul, les réponses restèrent froides, hautaines et dépourvues de
compréhension et de bon sens.

En parallèle de cela et ce malgré les efforts de Valence d’avoir conservé le joueur au sein de ses U23 au maximum de la période estivale, le club et les représentants du joueur n’ont pu trouver de
solution et ont dû se résoudre.
Comme bien souvent, les considérations financières l’emportent sur les considérations humaines.
Cette opportunité n’a pas pu être concrétisée laissant par là même s’envoler les rêves d’un joueur qui ayant réussi son essai avec brio ne souhaitait que jouer au foot au haut niveau sans considération administrative qui n’aurait pas dû entamer son parcours.
A la finale, Paul en est lésé se retrouvant à faire des essais où les places sont chères, les championnats ayant déjà repris.
Quant aux clubs amateurs, égoïstes par appât du gain, ceux si se sont coupés eux-mêmes l’herbe sous le pied puisqu’en privant Paul d’une belle réussite, ils se sont privés eux-mêmes du versement
de ces indemnités, fruits de leur travail.
Il ne s’agit pas de remettre en cause le bien-fondé de la réglementation FIFA mais de mettre en lumière diverses carences et manques de souplesse de certains clubs amateurs qui n’ont pas voulu
aider Paul en toute connaissance de cause.
Malheureusement de nombreux joueurs depuis une dizaine d’années se sont retrouvés et seront encore dans cette situation…

 

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