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HUBERT FOURNIER (DTN)-FORMATION : « LES PÔLES ESPOIRS, UN RÔLE PRÉPONDÉRANT »

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Le Directeur Technique National Hubert Fournier revient sur le rôle central des pôles Espoirs pour la formation des joueurs de demain.

A l’occasion de l’Assemblée de la FFF le 8 décembre dernier, Hubert Fournier était revenu sur l’importance des pôles Espoirs. Chez les garçons, cela représente quinze structures (445 joueurs) tandis que chez les filles, on en dénombre huit (177 joueuses). Le Directeur Technique National a choisi d’illustrer son propos en mettant en avant trois diapositives diffusées à cette occasion.

« Complémentaires au travail des clubs et des centres de formation, les pôles Espoirs tiennent un rôle prépondérant dans la formation du joueur de haut-niveau, avec un impact important sur les différentes étapes d’accès à l’élite du football français. »

« Lors de la Coupe du Monde 2018, près d’un tiers des Champions du Monde était en pôle Espoirs sur la préformation (13/14 ans). En hausse constante sur les dernières générations d’internationales, cette donnée vient conforter le fort engagement pris auprès les pôles Espoirs depuis quelques années. »

« Fort de cet impact, la FFF et la DTN souhaitent optimiser le système des pôles Espoirs en développant la structuration de ces derniers dans les domaines de l’encadrement médical, de l’encadrement technique et de l’optimisation de la performance. Comment ? Notamment par l’usage des nouvelles technologies en lien avec la création du laboratoire de la performance au CNF. »

 

 

lundi 7 janvier 2019 - 13:55 - Bastien Lhéritier

Le Directeur technique national Hubert Fournier revient sur l’action de la DTN pour la formation des joueurs et joueuses de demain.

Pouvez-nous nous expliquer en quoi consiste le Projet de performance fédéral ?

« Son but est d’accompagner nos jeunes vers le haut niveau au travers des structures fédérales : sections sportives, pôles Espoirs et centres de formation. Cela passe notamment par la détection et le recrutement. Deux nouveaux pôles Espoirs, à Lyon pour les garçons (U14-U15) et à Mérignac pour les filles (U16-U18), ont ouvert en septembre, pour passer à un total de quinze structures masculines (445 joueurs) et huit féminines (177 joueuses). Autre nouveauté, la création du premier pôle France dédié au futsal, inauguré en juin dernier à Lyon. »

Un mot sur l’analyse de la performance sportive au travers des bases de données ?

« C’est un nouveau service mis à la disposition des techniciens et des formateurs pour les aider dans la prise de décision. Elle s’effectue à travers l’étude de nouvelles données scientifiques (GPS, vidéos, statistiques, etc.). Les objectifs ? Construire le parcours idéal du jeune de demain afin de l’accompagner dans son développement, mais aussi identifier les besoins des techniciens en se basant sur des évidences scientifiques. Ces données seront centralisées par la FFF pour construire des modèles statistiques et prédictifs. »

Autre thème important de la Direction technique nationale (DTN), la formation des éducateurs…

« L’objectif est que chaque équipe soit prise en charge par un éducateur formé. C’est en effet un plus pour nos enfants. Nous formons 40 000 éducateurs par an. Mais c’est parfois une contrainte de se rendre au CNF Clairefontaine. La nouveauté, c’est l’ouverture de formations à distance (ou e-learning) avec des contenus centralisés, afin d’assurer une uniformité pour l’ensemble des territoires. Cela nous permettra également d’avoir davantage de souplesse, tout en conservant la même qualité de pédagogie. »

Enfin, que pouvez-vous nous dire sur le développement des pratiques ?

« Cela concerne notamment le futsal, avec une volonté de mettre à disposition 150 terrains d’ici à 2020, mais aussi de créer une compétition futsal féminine. Dernier point, l’ouverture de sections futsal au collège pour l’ensemble des districts. Nous avons la volonté de mettre l’accent sur les pratiques diversifiées pour toucher le plus grand nombre. Les récentes performances de l’Équipe de France futsal nous montrent que nous allons dans la bonne direction. Il y a également le beach soccer, qui permet de toucher certains jeunes notamment en période estivale, mais aussi le Foot5, avec la signature d’un partenariat avec les centres UrbanSoccer. Pour résumer, nous voulons proposer une offre diversifiée à nos jeunes afin d’en garder le plus grand nombre. En effet, nous avons constaté un nombre assez important de défections au niveau du foot à 11 vers l’âge de 15-16 ans. C’est donc le rôle de la Fédération de leur donner la possibilité de continuer à jouer au football, avec peut-être moins de contraintes. »

 

LES PÔLES ESPOIRS, ÉLÉMENTS CENTRAUX DE LA FORMATION

Lors de l’Assemblée de la FFF le 8 décembre, Hubert Fournier est revenu sur l’importance des pôles Espoirs : « Ce sont des pôles régionaux pour la plupart, fruits d’une collaboration entre la Fédération et ses ligues. Je n’oublie pas nos deux pôles aux DOM-TOM, à la Réunion et en Guadeloupe, qui nous amènent aussi de futurs talents. Nous avons tous les ans un peu plus de 250 jeunes U15 au sein de ces structures de préformation, et près de la moitié auront la chance d’intégrer des centres de formation. Plus de 25 % des contrats professionnels signés proviennent de nos pôles Espoirs. Lors du Mondial 2018, plusieurs de nos joueurs, à l’image de Kylian Mbappé, sont passés par ces structures. Nous voulons renforcer le taux d’efficacité, pour atteindre 75 % au lieu de 60 % actuellement. »

« Nous avons la même volonté au niveau des pôles féminins. Les effectifs de D1 et de D2 sont constitués pour quasiment la moitié de joueuses passées par ces structures. Cela a également un impact sur nos sélections. Nous voulons optimiser le parcours de la joueuse. En effet, si les meilleures intègrent des clubs de D1-D2, elles ont des temps de jeu insuffisants pour leur développement. Nous réfléchissons donc à un étage intermédiaire pour qu’elles continuent à se développer de la meilleure des façons. »

Pour résumer, les objectifs du DTN sont « le renforcement de la structuration des pôles, mais aussi aller plus loin dans les notions d’optimisation de la performance (accompagnement physique, accompagnement médical, nutrition, analyse vidéo). Nous voulons aussi développer l’encadrement technique, avec notamment l’individualisation de l’entraînement (spécifique attaquant ou gardien par exemple). Nous sommes aujourd’hui la seule fédération à avoir cet engagement fort sur la préformation, et nous souhaitons accentuer ce travail collaboratif entre la FFF et la Ligue de Football Professionnel. »

Crédit Article : FFF-

Crédit Cliché : FFF

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